Les revenus de Benserade
Les pensions dont bénéficiaient à 
l'époque de Benserade les intellectuels
 étaient souvent mentionnées 
dans les journaux comme on va pouvoir le voir ci-après.
On a vu plus haut que Benserade avait 
obtenu très tôt une pension de Richelieu qui s'était arrêtée avec la mort du 
cardinal.
Il avait alors écrit l'épitaphe suivante :
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« Cy gist : Ouy gist par la mort bleu (suite de l'épitaphe : ) 
« Ci-gît un fameux Cardinal 
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Dans le numéro de mai 1838 de la Revue de Paris, 
on apprenait que ces vers de Benserade 
avaient scandalisé la duchesse 
d'Aiguillon qui avait alors décidé d'oublier Benserade.
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Mais Benserade arrivera toujours à se faire attribuer des pensions.
Dans le tome 2 de la Revue des Documents Historiques, de 1875, on peut trouver quelques informations intéressantes sur le sujet.



Dans son histoire littéraire du règne de Louis 
XIV, l'abbé Lambert donne la liste des pensions dont a pu bénéficier 
Benserade :
(on a parfois dit qu'il roulait carosse !)
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dans le livre Comptes des Bâtiments du Roi 
de 1680, 
on peut voir le montant de la pension de Benserade en 1671
et la comparer à 
celles d'autres poètes contemporains comme Racine, Molière, ...
      

Dans le Dictionnaire Historique et Critique de Pierre Bayle (1820), on peut lire que Benserade avait tout fait pour ne pas être oublié ...

note :

Dans son livre 
Poètes Normands, 
L.H.Baratte en 1845 précise le montant de la pension de Richelieu
 ainsi que 
celui de la pension qui a succédé, pension en provenance de la reine-mère. 


On peut 
voir qu'à cette époque, Benserade était présenté au même niveau que Corneille et 
Molière

Cette information se trouvait dans le numéro du 21 septembre 1866 du Journal du Midi
 
Le cardinal de Richelieu, dont il se disait parent, lui donna une pension de six cents livres au sortir de ses études. Il la perdit pour un mauvais bon mot, après la mort de ce ministre. Il en obtint une de deux mille livres du cardinal Mazarin,
On n'a 
pas encore trouvé pourquoi Benserade 
avait en 1677 une pension de la ville de Lyon 
comme on pouvait le lire dans 
le numéro du 26 novembre 1894 du journal l'Univers.
On peut également se poser la même question pour 
Boileau et Anne Delanclos (Ninon) !


on pouvait lire qu'en 1663, Benserade avait reçu une 
pension de 1500 livres
 et que de nombreux autres hommes de lettre 
avaient également été récompensés.

et dans le numéro du 24 juillet 1931 du journal 
l'Impartial, journal de la Chaux-de-Fonds, Suisse,
on pouvait encore 
découvrir les pensions qu'avaient reçues un certain nombre d'hommes de lettres.

On peut voir ici que Benserade bénéficiait d'une pension de
l'abbaye Saint-Eloi de Noyon dans l'Oise.
On peut voir aussi 
que l'appartement qu'avait Benserade au Palais Royal se trouvait à côté de 
l'appartement de "Monsieur", le frère du roi !
(appartement que Benserade 
a continué à occupé pendant sa retraite à Gentilly).
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Dans 
les Historiettes de Tallemant des Réaux, de 1862, 
on pouvait lire 
que Benserade avait reçu une pension de 3.000 livres de la part du duc de Brézé
(jusqu'à la mort de ce dernier en 1646)
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Et dans le numéro du 
2 octobre 1898 du journal Le Monde Artiste, 
on retrouvait 
la liste des pensions qu'avaient reçues des intellectuels en 1663, mais là, on 
pouvait lire que La Fontaine n'avait reçu aucune pension !
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Mais on a aussi dit qu'il avait, au summum de sa vie, douze mille livres de revenu et roulait en carrosse !