Benserade au XX° siècle
Dans le numéro du 30 août 1927 
du journal l'Express du Midi, journal de Toulouse, dans un 
article sur la poésie française,
Louis Maisonneuve revenait sur les 
Métamorphoses d'Ovide en rondeaux de Benserade


Dans le numéro du 31 décembre 
1927 du journal l'Avranchin, journal d'Avranches, 
on 
rappelait qu'Isaac de Benserade était originaire de la région de Rouen, tout 
comme Pierre Corneille.

et en juillet  1930, on a fêté le souvenir d'Isaac de Benserade en France 
comme on va pouvoir le voir ci-dessous :
Il n'y avait pas que Gentilly pour se souvenir de 
Benserade en 1930 : le poète était fêté aussi dans sa ville natale
journal
Paris-Soir du 4 juillet 1930
  
dans le 
numéro du 26 juillet 1930 du journal Le Temps,
on pouvait lire que la plaque commémorative venait 
d'être installée sur la maison natale du poète.

et trois jours plus tard, dans le numéro du 29 
juillet 1930 du même journal Le Temps,
on pouvait lire la même information, mais avec la 
liste des discours qui avaient été prononcés.
Journal des Débats Politiques et Littéraires du 27 juillet 1930

Et dans le numéro du 3 juillet 1930 du journal Le Journal, on annonçait que l'on allait se souvenir de Benserade en Normandie le 27 juillet 1930


Et dans le numéro du 27 juillet 1930 du Figaro, on rappelait aussi cet événement :


et 3 jours après, dans le numéro du 30 juin 1930 du 
même journal Le Figaro,
dans la rubrique le Courrier des Lettres, 
le journaliste revenait sur le poète
en faisant une erreur sur le nom de la pièce de 
théâtre "La Pucelle d'Orléans" qui n'est pas de lui.

et dans 
son numéro du 15 septembre 1934, le journal Le Temps revenait 
sur le lieu de la naissance de Benserade
et sur le flou de certaines informations

On ne peut que constater que Benserade est peu connu aujourd'hui en France, mais on doit souligner qu'en 1931, à Gentilly, on a parlé de Benserade : sur cette ville, dès le début du XX° siècle, un patronage paroissial très dynamique s'est développé et en 1931 a fêté les 25 ans de sa création : plusieurs moments forts ont alors été vécus à la fois par les anciens de ce patronage et par les jeunes du patronage et des scouts et louvetaux du groupe de Gentilly, et parmi ces moments forts, on peut mentionner une pièce de théâtre dont le scénario a été écrit par l'une des personnes qui intervenait dans ce patronage. Le scénario revenait sur l'histoire de cette ville en mettant sur scène des personnes connues à Gentilly, eh bien, Benserade était présent sur scène ce jour-là !
le spectacle avait pour titre  « Sur son 31, mon Gentilly 
sourit », il faut dire qu’on était en 1931.
Ce patronage s’appelait
l’Avenir de Gentilly.
Et là, le jeune qui tenait le rôle de Benserade a déclamé un sonnet tout à fait dans le style du poète que l'on trouvera ci-après :
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Aujourd’hui, chantons d’une voix émue 
Voici mes amis, vos brillantes armes 
Elles redisent à tous 
ces armes charmantes.  | 
		
On dit même que ce texte avait été chanté en 1931 sur l'air du Temps des cerises (Chanson qui date de 1866, musique d'Antoine Renard).
On pourra trouver le scénario du spectacle dans son intégralité en cliquant sur
http://avenirgentilly.free.fr/pages-patros/pages-gentilly/gentilly-1931-01.html
Et pour finir, 4 vers écrits par Benserade lors de sa retraite de Gentilly :
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Possesseur d’un terrain de petite étendue,  | 
		
Quelques archives disponibles aujourd'hui :
Parfois, on fait des découvertes : des archives conservées à Caen qui datent de novembre 2017 :
livret du ballet royal de la nuit


Ces documents sont disponibles sur le site des archives du Calvados : https://archives.calvados.fr/ark:/52329/djlwmvrq290x/f7708132-6eac-44a6-b52f-01b979923002
